Précaire

14 €

Cette blessure heureuse
à quoi reconnait-on un poète ? Un vrai poète ?
À ce qu’il va mourir. À ce qu’il sait qu’il va mourir. Et, s’il sait qu’il va mourir, c’est parce qu’il vit intensément sa vie. C’est une forme d’éternité. Un poète, sachez-le, ça ne fait pas semblant de vivre, ça vit jusqu’au bout de ses forces, qui sont immenses autant que les ailes d’un goéland. Guy Allix est de cette veine inépuisable, il est de cette lignée des poètes du peuple, des poètes de toujours, quand vous le lisez, vous pensez à Rutebeuf, à François Villon, à Prévert, et à tous ceux qui se sont coltiné la vie et ont su lui dire « je t’aime » malgré les crasses qu’elle leur infligeait. Car ces poètes connaissent l’art du profond
Adam Katzmann

le mot de l'éditeur
Mi - La - Ré - Sol - Si - Mi sont les 6 cordes de la guitare de Guy qui arrive tard mais qui cache un vrai poète derrière cette guitare. Si vous pincez le bourdon (le Mi grave) cela fera vibrer la chanterelle (le Mi aigu) sans qu'on la touche. Alors, si ce n'est pas de la poésie, dites-moi ce que c'est, cet art qui consiste à fredonner une musique toute simple avec quelques mots de la vie, et qui va faire vibrer en résonance les fibres de mon être?

Dites-le moi.

Guy ALLIX Collection 90 pages ISBN : 978-2-7570-0538-5

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