Longtemps Danielle Stéphane a voulu quitter Lyon, sa ville natale, mais des étrangers venus à sa rencontre lui ont dit :  » Regarde comme elle est belle ! Vois sa lumière !  » Alors elle est restée. Eux aussi. Plasticienne, elle a toujours écrit. Les poèmes ? Comme le dit le poète Chinois :  » ça vient comme un éternuement.  » Certains lui sont venus à un feu rouge ou dans une station de métro. Un 11 décembre – c’était sa fête – elle a trouvé sur son répondeur ce message :  » Je salue la Louise Labé moderne.  » Elle a bien ri, même si ces mots lui ont fait plaisir parce que Louise, elle l’aime fort. Elle a enseigné les arts plastiques, les enseigne encore un tout petit peu, mais anime surtout, depuis longtemps, des ateliers d’art-thérapie.Bibliographie :Pierre Pelloux, homme de l’ombre – (Thalia – Paris 2007) prix du du manuscrit du Département du Rhône 2007 Le droit de se contredire, entretiens avec Roger Grenier (La Passe du vent – Lyon 2001) Textes parus dans « Bacchanales », « Le fou du lire » et « Pomme d’api ». Et comme tremble d’exulter : « accompagnements d’encre » pour des textes de Gabriel Legal (environ 60 exemplaires) 1988 La naissance de Venus : texte illustré par Thierry Lambert (2 exemplaires) 1998 Elle dormait nue : texte pour des illustrations de Thierry Lambert (2 exemplaires) 1998