J'ai ramené l'immense dans mon sac à dos
La situation particulière de Valérie Canat de Chizy en fait une poète absolument différente. Cela n'en fait ni un mobile, ni un prétexte, encore moins une excuse, cela est, tout simplement. Valérie poursuit dans le silence, et presque en silence, un chemin unique où la lumière et la tendresse remplacent le bruit vain d'un monde apparemment superficiel, mais dans lequel elle découvre la beauté, la sensibilité, l'unique.
Avec une grammaire différente, que l'on croirait déstructurée mais qui traduit si bien la réalité, chaque poème est un voyage, au bout du monde ou en bas de chez elle, sans oublier cette terrible exploration au fond de soi-même, qu'elle retranscrit par de petites aquarelles qui racontent chacune une histoire, jolie ou dramatique, à la façon de ces cartes postales de nos aïeux qui les recouvraient d'une fine écriture relatant brièvement de tout petits événements, de tendres rencontres, et tout ce qui marquera ou embellira nos vies. Adam Katzmann
le mot de l'éditeur C'est avec bonheur que l'éditeur suit la bibliographie de Valérie Canat de Chizy. Une grâce particulière la protège et chacun de ses livres, celui-ci étant le vingt-neuvième, marque une étape comme un caillou sur le sentier qu'elle a emprunté très tôt, un sentier de solitude sur lequel chaque rencontre devient un événement primordial. On y découvre notamment sa complicité avec Marie-Ange Sebasti, mais aussi avec le caissier du magasin, des chats, des lézards ou l'Océan.